L’annulation judiciaire d’un permis de conduire est suivie d’une interdiction de conduire un véhicule nécessitant obligatoirement un permis pour sa conduite. Elle est une sanction décidée par le juge suite à une infraction grave : homicide involontaire, stupéfiants, alcool au volant, etc. La durée de cette sanction est généralement de 3 ans maximum. En outre, avant d’obtenir à nouveau un permis de conduire, il faut effectuer un contrôle médical qui inclut un test psychotechnique. Mais, dans quelles conditions cette sanction est-elle prononcée par le juge ?
Les conditions d’annulation d’un permis de conduire
Le juge est en droit de décider de l’annulation d’un permis de conduire en cas d’infractions graves. Découvrez sur ce site internet, comment contester l’annulation d’un permis de conduire. Cette annulation du permis peut être automatique dans certains cas. Au nombre des infractions qui provoquent l’annulation d’un permis de conduire, on peut citer :
- la conduite sous l’influence de stupéfiant
- la conduite en état alcoolique ou d’ivresse flagrante
- l’homicide involontaire aggravé
- le refus de se conformer aux vérifications de l’état d’alcoolémie ou de la prise de stupéfiants
- le refus de remettre son permis après une suspension ou une annulation
- le refus de se soumettre à une injonction.
Les effets de l’annulation judiciaire
Toute personne proscrite de conduire un véhicule pour lequel un permis est obligatoire risque 2 ans d’emprisonnement suite au non-respect de cette décision du juge. En plus de l’emprisonnement, il sera contraint de payer une amende de 4500 euros, que le véhicule soit immobilisé ou non. Aussi, il risque des peines complémentaires qui sont entre autres :
- la confiscation du véhicule
- la suspension du permis pendant 3 ans maximum, sans aménagement possible en dehors de l’activité professionnelle
- la peine de travail d’intérêt général
- la peine de jours-amende
- l’interdiction de conduire les véhicules sans permis pendant 5 ans maximum
- l’obligation d’accomplir aux frais propres un stage de sensibilisation à la sécurité routière
l’interdiction de circuler avec un véhicule non équipé de dispositif homologué anti-démarrage pour une durée de 5 ans au plus.